J'ai rêvé d'un jeu où plusieurs inconnus se retrouvaient pour jouer ensemble, avec leurs différences d'âge, de culture, d'éducation, de lieu de vie, de sexualité. Cette communauté n'avait aucun préjugé, non aucun.
Les joueurs apprenaient à se connaître, à s'apprivoiser les uns les autres, à se dompter, se charmer même parfois.
La bonne humeur régnait dans le seul canal de communication qui était le leur. Certains ont même poussé l'aventure à se rencontrer dans la vie réelle, partageant de bons moments.
Le jeu n'était qu'un exutoire à leur vie quotidienne, une façon de s'évader, de changer de la routine avec de bons compagnons de délires, sans objectif de performances; sans obligation si ce n'est celle de partager sa joie de se retrouver les uns les autres.
Certains disparaissaient de cette communauté, sans donner de nouvelles, parfois pendant plusieurs mois, puis réapparaissaient. Aucun problème puisque la liberté était le crédo, le leitmotiv de cette communauté.
De cette façon, les plus anciens se relayaient pour accueillir les nouveaux venus, les aider à se sentir bien, leur laisser le temps de découvrir chacun, de prendre leurs repères.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Puis le ciel s'assombrit, la nature humaine reprenait ses droits vils et mesquins.
Certains se prenaient pour des leaders, pour des meneurs, pour ceux sans qui rien n'arriveraient (tiens, c'est bizarre, lorsqu'ils étaient absents personne ne prenait ce sentiment de puissance). D'autres, irrités par ces comportements s'emportaient, claquaient les portes, emprunts de doutes quand à la survie de la communauté.
D'autres encore se posaient sur les problèmes, essayaient de réfléchir pour sortir la communauté de ces mouvements d'agressivité, de non communication, de stérilité qui ne ferait qu'amener le chaos et risquerait la dissolution de cette instance si ancienne.
Puis le réveil sonna, brusquement, brutalement !
Les yeux encore embués de ce rêve étrange et pourtant si familier, je me suis jeté sur mon clavier pour vous narrer cette petite histoire que j'aimerais que vous fassiez partager à toutes et tous.
A travers ces mots j'ai décidé de semer une petite graine qui j'espère germera, alimentée par vos commentaires sur cette histoire. Puis peut être que tous ensemble nous arriverons à la faire pousser cette graine, pour qu'elle devienne un grand vieil arbre majestueux qui serait le symbole de cette communauté sauvée : Les Gardiens des Terres Originelles.
Oui, quoi de mieux que ces mots, je sais pas pourquoi, mais moi ils m'inspirent :
GARDIENS : qui se doit de garder
TERRES ORIGINELLES : un sentiment d'histoire, de racines, d'appartenance